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      Le Rajasthan

    Le Rajasthan

     

    Le Nord de l'Inde, c'est notamment le Rajasthan, souvent comparé à un festival de couleurs, à une fresque vivante qui étonne à chaque instant.
    C'est un mélange de sacré et de modernisme. C'est un musée à ciel ouvert d'un pays du Tiers Monde qui offre splendeur et décadence.

     

    Le Rajasthan

     

    Cet Etat du pays qui en compte vingt-neuf, je l'ai découvert en septembre 1996 lors d'un circuit de 15 jours. Et donc, ces photos ont été faites bien avant le numérique et sont scannées afin de vous les faire découvrir. Soyez donc indulgents pour la netteté de celles-ci... ainsi que pour les quelques vidéos qui ont été faites par mes soins.

     

    Avant tout, quelques précisions...

      

    Le Rajasthan

    (Photo trouvé sur Google de D & P Mariottini)

     

    Le titre "Raja" (ou Rajah), signifie roi, leurs épouses étant des "Rani". Les monarques du Rajasthan sont, eux, des Maharajas  (ou Maharajahs), c'est-à-dire grands rois, et leurs épouses sont des Maharani. Piliers de l’Empire Indien sous les Moghols, puis sous les Britannique, ils perdent tous leurs droits par un amendement constitutionnel en 1971.

    Certains palais ont souffert de la destitution des maharajas qui assument désormais difficilement leur entretien, tandis que d'autres, mués en businessmen, les ont transformés en musées ou en hôtels. Il est à préciser que vis à vis de la population, ils n'ont rien perdus de leurs prestiges, j'en ai d'ailleurs été le témoin durant ce voyage...

     

    Le Rajasthan

    Le Rajasthan

     

    Et voici l'un des hôtels ci-dessus dans lequel nous aurons le grand plaisir d'être logés. Il s'agit du Khimsar Royal Castle,
    propriété du Maharajah actuel.

     

    Le Rajasthan

     

    Sortis de nos hôtels - pourtant loin d'être les plus luxueux - où nous sommes bien conscients d'être privilégiés, le temps semble s'être arrêté. Passé la déception d'ordre esthétique, le voyageur découvre que ces quartiers, parfois sordides, abritent une vie locale intense, grouillante et finalement fort pittoresque.

     

    Le Rajasthan

     

     Au Rajasthan, comme ailleurs en Inde, le système des castes a légalement et théoriquement disparu après l'indépendance, il reste pratiquement appliqué au quotidien, gérant les mariages et les rapports entre les gens. Ce qui est pour les hindous est parfaitement cohérent puisqu'ils croient à la réincarnation. Ainsi, ceux qui ont eu une vie antérieure exemplaire bénéficient d'une "bonne" réincarnation, en prêtre ou en roi;
    ceux dont la conduite a laissé à désirer sont condamnés à se réincarner en parias, voire en animaux.

     

    Le Rajasthan

     

    La société se divise en quatre grandes strates ("varnas" ou "castes") : prêtres et lettrés, rois et guerriers, paysans et artisans, et les serviteurs des trois premières strates. 

    Les intouchables, aussi nommés parias ou hors-caste, sont encore en-dessous, hors système en quelque sorte. Ils sont voués aux métiers les plus vils : éboueur, nettoyeur de latrines, tanneurs,
    tous ce qui touche aux excréments et aux cadavres.

     

    Le Rajasthan

     

    Le mariage est l'un des piliers de la société hindoue. Prendre un conjoint est un devoir religieux, tout comme procréer. Le célibat et la stérilité sont des hantises. Il n'est pas question de se faire saddhu (homme saint vivant de mendicité) ni de se retirer dans un asram (ermitage), avant de s'être donné une descendance et d'avoir assuré son éducation.

    Jusqu'à une date récente, la polygamie était légale en Inde : les hommes pouvaient avoir deux épouses. Il fallait l'autorisation de la première pour en prendre une seconde. Comme l'abolition de la polygamie n'a pas d'effet rétroactif, de telles familles existent encore.

     

     

     

           


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    Pourquoi partir très loin alors qu'il fait si chaud ?

    - Suite et fin -

     

    Après la visite du château de Corroy, à quelques kilomètres, nous faisons une petite halte à la ferme-château de Balâtre - ancienne demeure seigneuriale du 13ème siècle convertie en ferme lors de la Révolution française - qui est aujourd'hui un domaine privé et propose aux touristes de passage, quelques spécialités belges (charcuteries, fromages...) à la dégustation et/ou à emporter.

     

    Entre 2 canicules-2

    Entre 2 canicules-2

     

    L'endroit n'est pas neuf et ça se voit !
    Mais, je trouve qu'il dégage un certain charme.

     

    Entre 2 canicules-2

    Ces quelques photos à table sont prises
    par mon amie d'enfance Isabelle.

    Entre 2 canicules-2 Entre 2 canicules-2

    Pour les amateurs : cette bière belge est une Lupulus
    brassée à Courtil, dans la Province
    du Luxembourg.

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    Après cette agréable entracte, nous poursuivons notre route de quelques kilomètres au château de Petit-Leez (17è S.) typique de l'architecture mosane qui disposait autrefois autour d'une cour carrée les bâtiments construits en matériaux traditionnels tels que la brique, la pierre bleue et l'ardoise. Nous nous y arrêtons afin de découvrir
    le Centre d'art contemporain.

     

    Entre 2 canicules-2

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    Entre 2 canicules-2

    Entre 2 canicules-2 Entre 2 canicules-2 

    Pour plus de détails, cliquez sur ces photos
    ci-dessus.

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    La suite m'a plu davantage, je ne m'en cache pas !
    Il s'agit de la collection permanente de sculptures du Zimbabwe.

     

    Entre 2 canicules-2

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     Une partie des oeuvres sont réparties dans le parc de 5ha.

     

    Entre 2 canicules-2 Entre 2 canicules-2

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