L'une des caractéristiques essentielles de la nature crétoise
sont les plaines, jamais très grandes, mais fertiles entre les ensembles montagneux et parfois, au bord de la mer. 

Les côtes de Crète sont découpées, dentelées et de formes diverses,
avec des dizaines de mouillages plus ou moins grands,
des caps et des presqu'îles.  

Dans le quartier de Pétra, à l'Est de la ville de Sitia, on a mis au jour une partie de l'habitat minoen qui, semble-t-il, était l'un des plus grands ports de Crète à l'époque néopalatiale (1700 à 150 av. J.-C.)

Aujourd'hui, c'est une petite station balnéaire tranquille qui a un joli point de vue, lorsqu'on monte au travers des rues. 

Poursuivons notre route en bordure de mer ou poussent des plantes
rares. On citera le palmier crétois (Phoenix Theophrasti),
unique au monde, qui pousse sur la plage de Vaï et qui constitue l'une
des curiosités de l'île. 

Non loin de la côte, l'ancienne ville de Phaistos dont
le site dégagé consiste essentiellement dans les vestiges d'un palais minoen qui serait le plus ancien des palais crétois avec celui de Cnossos.

Homère décrit Phaistos comme "La ville au grand nombre d'habitants".
Ces derniers auraient participés à la guerre de Troie.

D'autres sites s'offrent à nos yeux. Certains moins importants
que d'autres. Mais, toujours intéressants à découvrir.

- Kato Zakros -

Une rue pavée du IIème millénaire av. J.-C.

- Le lac Voulismeni - 

Il est relié à la mer et situé au centre de la ville d'Achios Nikolaos.

- Le monastère de Moni Toplou -

Est un monastère du XVè siècle dédié à la Vierge Marie et à Jean De Patmos

- Le village de Loutros - 

Il comptait au dernier recensement de 2011, 56 résidents.

C'est le plus important des palais minoens crétois depuis sa découverte
en 1878 par un antiquaire crétois, Minos Kalokairinos.
Il y conduit les premières fouilles, mettant au jour des magasins dans l'aile ouest du palais, ainsi que des éléments de façade.  Le 16 mars 1900, un archéologue britannique, Arthur Evans, achète l'ensemble du site et entame des fouilles de grandes envergures...

La chronologie précise de l'histoire minoenne demeurent incertaine. L'imposant palais de Knossos (ou Cnossos) est bâti sur une colline, à côté du fleuve Kairatos. Ce site a été occupé à l'époque néolithique (6000 av. J.-C., peut-être même plus tôt). Les fouilles ont prouvés l'existence d'un premier palais construit après 2000 av. J.-C. et détruit en 1700 av. J.-C.

 Ensuite, plusieurs tremblements de terre eurent raison des diverses constructions qui se succédèrent ici. Le palais que l'on peut admirer aujourd'hui aurait été bâti aux environs de 1450 av. J.-C., probablement à la suite de la grande explosion du volcan de Santorin.

A bientôt pour une nouvelle destination.
Merci de votre visite !

Sylvie Erwan 

Le relief est montagneux (le mont Ida culmine à 2 456 m).
Son climat et sa végétation sont méditerranéens
(vignobles, agrumes, oliviers, maïs, tabac, élevage d'ovins).

Sur cette terre accessible toute l'année, mais malheureusement
peu (ou plus !) proposée dans les brochures d'hiver de nos voyagistes,
il faut attendre les brochures d'été... et les nombreux touristes.
Car, la Crète est  une destination "toutes saisons".

L'été, les températures peuvent grimper au-delà des 35°, mais la brise
rend cette chaleur relativement supportable en dehors de quelques journées
caniculaires. Les régions montagneuses sont couvertes de neige en hiver,
alors que le climat reste doux le long des plage,
ce qui permet de passer du ski à la plage.  

Depuis que la route est terminée, il faut à peine plus de 20 minutes
pour rejoindre, à partir de Rethymnon, le monastère d'Arkadi.

Bien plus qu'un simple monastère pour les Crétois, 
il est surtout un symbole de la farouche résistance quand, en 1886,
800 personnes préférèrent se donner la mort plutôt que
se livrer aux assaillants turcs.

Le touriste incrédule, a bien difficile d'imaginer comment
800 personnes (plus les barils de poudre) ont pu être réunis
dans un aussi petit espace...

Bien que les bâtiments originaux aient été inaugurés au 14è siècle,
l'église, au centre de la cour, date de 1587 et affiche une très belle façade de style Renaissance allié à des éléments romans et baroques.

Le moyen le plus pratique de vous déplacer, celui qui vous permet d'aller partout (ou presque), reste la voiture de location.
Attention ! Les routes crétoises sont plutôt étroites, ce qui explique sans doute pourquoi le voitures sont si petites,
bien que les touristes préfèrent les 4x4, qui permettent d'accéder partout. Car, il faut savoir qu'à certains endroits,
les routes s'arrêtent brusquement pour céder la place à un chemin
caillouteux et souvent poussiéreux.    

Au bout d'un chemin, de charmants petits villages.
Ici Marguarites qui compte 269 habitants et est situé
à une altitude de 300 mètres

Les ruines de la ville antique de Gorthyne, situées de part et d'autres de la route, sont disséminées dans les oliviers.

A l'époque minoenne la région ne semble pas avoir joué un grand rôle. Beaucoup plus tard, les Romains en firent la première ville de Crète.

L'Odéon (1er S. av. J.-C.) fut construit avec des matériaux d'un monument plus ancien. Sur un mur sont gravés les textes des célèbres "Lois de Gorthyne" (5è S. av. J.-C.) qui est le plus ancien code urbain d'Europe.

Près de l'agora, les ruines de la Basilique Haghios Titos (6è S.),
est l'un des plus beaux exemples de l'architecture byzantine.

Construite au milieu du 6è au début du 7è S. après J.-C.,
elle fut en grande partie détruite lors d'un séisme au cours du 8è S. 

Un petit musée se trouve à proximité de la Basilique.

C'est à Gortyne que furent torturés puis décapités,
en 250, pendant le règne de Dèce (appelé aussi Trajan Dèce),
dix chrétiens, événement qui a donné le nom "Agioi Deka" (Les Dix Saints)
au village situé près du site.

Le martyre de ces dix chrétiens est toujours fêté à Gortyne
chaque 23 décembre. 

Sylvie Erwan