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Certaines chansons ont le pouvoir de nous faire voyager ou de nous accompagner dans nos aventures. Stimulantes, exaltantes, réconfortantes, elles nous entraînent vers des contrées lointaines ou toutes proches...
Au volant d'une voiture, d'un motor-home, dans le hall d'un aéroport, dans l'avion, sur les rails d'un train ou dans un autocar, tous les moments sont bons pour écouter des chansons qui inspirent l'envie de voyager.
Exceptionnellement, je ne vous présente pas le chanteur sous forme de clip (par contre, il s'agit bien de la pochette du CD que je possède), mais un couple de fabuleux danseurs.
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En 1989, je découvre pour la première fois la Sicile
pour un trop court séjour, non loin de Palerme.San Vito Lo Capo
L'hôtel forme un petit village
accroché
à la montagne.Pour arriver à l'hôtel, une route en lacets.
Pour l'anecdote : afin de prendre cette unique photo, je marche pendant plusieurs heures (bouteille d'eau à la main !) sous un soleil de plomb.
Un souvenir qu'on n'oublie pas facilement !
Une des ruelles qui traverse
le village-hôtel.L'un des bars de l'hôtel entourés de rochers formant la "plage"
et accessible via pas mal d'escaliers.Détail omis sur la brochure !La "plage" inaccessible pour certaines personnes
d'où la colère légitime de certain(e)s touristes.De ma chambre, la vue est imprenable sur la côte.
Et me voici, il y a donc 32 ans !Et voici quelques photos de PALERME que nous visiterons trop succinctement.
L'organisation Sunair n'étant pas optimale,
beaucoup de plaintes furent déposés.
Pas de possibilité de location de voitures;
Aucun transports en commun à proximité;
Peu d'excursions prévues par le tour-opérator.L’Église San Cataldo (Chiesa di San Cataldo)
a été fondée entre 1154 et 1160.
C'est un exemple notable de l’architecture arabo-normande.Tout près, un rapide coup d'oeil
sur le cloître San Giovanni degli Eremiti.La fontaine Prétoria sur la place qui porte le même nom et dont,
je publie une carte postale (sans les nombreuses voitures qui se garent tout autour)
ci-après afin de mieux vous rendre compte de la beauté des lieux.La piazza Pretoria est également connue comme la piazza Vergogna (la place de la honte),
en raison de la nudité des statues.La visite de la capitale de l'île étant très courte,
je montre beaucoup plus d'intérêts aux activités des Palermitains.Aux terrasses, peu de femmes... non loin de l'Afrique du Nord
et plusieurs fois envahis par les Musulmans,
certaines influences y perdurent.Une des visites incontournables de la cité, bien qu'un peu lugubre, les Catacombes des Capucins.Créées initialement pour abriter les moines défunts (vers la fin du XVIè siècle), les Catacombes des Capucins ont accueilli au fil de siècles les corps des familles de l’aristocratie sicilienne.Une visite spectaculaire susceptible de choquer les personnes sensibles et les enfants.L'une des toutes dernières personnes inhumées fut la petite Rosalia Lombardo,
morte de pneumonie à l'âge de deux ans dans les années 1920.
Son corps, embaumé par le chimiste Alfredo Salafia, semble toujours intact.
Les rayons X ont montré que le cadavre était incroyablement préservé, avec des organes en excellent état. Sans doute grâce à l'air très sec des catacombes, au formaldéhyde utilisé comme fluide d'embaumement et à un autre ingrédient, aujourd'hui très peu employé : pétrifié par du zinc, le corps ne présente que quelques signes de vieillissement, comme une couleur de peau plus foncée là où elle est exposée à l'air ou à la lumière.Mais quittons cet endroit lugubre pour nous rendre sur les hauteurs de la ville,
au village de MONREALE.L'endroit est tellement célèbre qu'un proverbe sicilien vous pousse forcément
à y aller et qui dit ceci :Cu' va a Palermu e nun va a Murriali, Si nni parti seccu e torna maiali.Ce qui signifie : "Qui va à Palerme et non à Monreale
(magnifique village des environs de Palerme) vient âne et repart cochon"Je revint donc à moitié "cochon" puisque de Monréale, je ne vis que le cloître de la cathédrale Santa Maria Nuova ("Sainte Marie la neuve") célèbre pour ses mosaïques byzantines.Le cloître est la seule partie restante du monastère bénédictin appartenant au complexe de bâtiments de la cathédrale (fin du XIIIè siècle).Une visite de l'intérieur des terre nous conduisit dans un village célèbre...CORLEONE (Cunigghiuni en sicilien)
est une commune italienne de la province de Palerme,
notamment célèbre pour avoir donné son nom au Parrain du roman de Mario Puzo.
L'adaptation cinématographique ayant été effectuée par Francis Ford Coppola,
La fiction n'étant jamais loin de la réalité, Corleone est tout de même également connu
pour être le lieu natal de plusieurs chefs mafieux.
Dont Toto Riina, patron du clan des Corleonesi qui a ensanglanté la Sicile
entre les années 1980 et 1990, ainsi que celui de son successeur Bernardo Provenzano.Ici sur cette photo ci-dessous... pour moi, la voilà la vraie Sicile !Quelques siècles plus tôt
Le temple de SÉGESTE (ou temple de Héra) est un temple dorique,
construit en calcaire local, sur une colline, à l'extérieur de la ville antique.
Son architecture est typique de la fin du Vè siècle av. J.-C.Afin de revoir la côte, nous montons jusque la partie haute de
CASTELLAMMARE DEL GOLFO
(Casteddammari en sicilien).Le port de Castellammare del Golfo.
Une petite anecdote : une séquence du film policier "Ocean's Twelve", réalisé par Steven Soderbergh, fut tournée ici en 2004.Une mini-croisière nous permit pour quelques heures de quitter notre "Chateau d'If"
(appellation que reçu l'hôtel par l'ensemble des vacanciers).Le capitaine était bien sympathique et nous fit déguster de succulentes pâtes avec du poisson grillés par ses soins, avant de nous faire découvrir la côte.N'ayant plus d'excursions prévues, je passai mon temps à me balader autour de l'hôtel. Heureusement, je découvris tout à fait par hasard la réserve naturelle du ZINGARO
qui était tout près et qui s'étendait sur 7 km de côtes.Et j'y découvrir mon premier lagon bleu...A bientôt pour une nouvelle destination.
Bye ! Bye !
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