Le Loiret & Les splendeurs méconnues du
Val de Loire

 

 

Que rapporter du Loiret ?

Les fleurons du Loiret sont les émaux de Briare, la faïence de Gien, les pralines de Montargis, les vinaigres, moutardes, cornichons et condiments de Martin Pouret et les cafés Jeanne D'arc à Orléans, les rosiers des rosiéristes et les vins du Loiret.

  

Saint-Benoît-sur-Loire 

 

La commune est célèbre pour sa Basilique de Saint-Benoît-sur-Loire, qui était à l'origine l'église abbatiale de l'abbaye de Fleury et qui fut construite à partir de 1067; le monastère reconstruit à ses côtés à partir de 1944 abrite aujourd'hui une communauté monastique.

L'abbaye de Fleury, elle, fut édifiée en 650 et est donc l'une des premières en Gaule 
à vivre selon la règle de saint Benoît de Nursie** fondateur de l'ordre des bénédictins
et qui accueillit plus tard ses reliques. 

 

 

Aujourd'hui, elle  est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.

**(Norcia (appelée historiquement Nursie en français) est une commune italienne,
située dans la province de Pérouse, en région Ombrie.

 

 

La tour qui précède le porche a de remarquables chapiteaux
et contient les quatre cloches de l'abbaye que nous commenta avec beaucoup d'humour
notre guide sur place : le père Joseph.

 

 
Pour plus de détails, clique sur les images ci-dessus
Ces chapiteaux s'inspirent des Écritures, des scènes de la vie où pendant les pèlerinages.

  

L'église abbatiale renferme le gisant de Philippe I^er (1052-1108),
roi de France (1060-1108).

 

 

Dans la crypte sont conservées les reliques de saint Benoît de Nursie 
mort au monastère du Mont Cassin en 547.
Les reliques ont été rapportées au bord de la Loire à la fin du VIIè siècle.

  

  

 

Au niveau de la quatrième travée de la nef, côté nord, se trouve un portail bâti à la fin du XIIè siècle ou au début du XIIIè siècle suivant les auteurs.
Il servait d'entrée aux visiteurs, la partie Nord de l'enclos monacal formant la cour où les bâtiments de services et d'accueil étaient installés.

 

 

Il est d'un grand intérêt et comporte notamment un tympan richement orné :
Le Christ en majesté trône au milieu des quatre évangélistes, saint Jean et saint Matthieu le regardant, saint Marc et saint Luc détournant leur regard vers leur symbole respectif car,
selon la tradition, ces deux derniers n'ont pas connu directement le Christ.

 

 

Le Loiret & Les splendeurs méconnues du
Val de Loire

 

 

 Le département du Loiret appartient à la nouvelle région du Centre-Val-de-Loire.
Il est composé de 3 arrondissements, 41 cantons et 334 communes.

 

Sully-sur-Loire

 

C'est exclusivement à la visite guidée du château et de son imposante architecture médiévale
que de ses sept siècles d'existence que se porte notre intérêt.

 

 

Le château est situé sur la rive gauche de la Loire à proximité du pont,
mais l'eau des douves  qui l'entoure est issue de la Sange.

 

 

Le château est déjà mentionné dès 1102 et contrôlait
un pont qui disparut au XIVè sicècle.

Au cours de son histoire, il n'a appartenu qu'à trois familles :
tout d'abord, les seigneurs de Sully et leurs descendants de la famille de la Trémoille,
puis la famille de Béthune.

Depuis 1962, il est la propriété du conseil général du Loiret.
Il est classé au patrimoine mondial par l'Unesco en 2000.

 

 

 

Dans la cour du château à partir de la tour carrée à droite,
vous avez Le Petit Château : De vocation strictement résidentiel, il fut construit dans la deuxième moitié du XVe siècle, est organisé en trois niveaux avec un logis seigneurial, des communs et un étage de greniers.

 

 

Cette superbe demeure accueillit quelques personnages illustres
tels que le jeune Louis XIV, en mars 1652, lors de la Fronde des princes.
ainsi qu'en 1715, Voltaire exilé par le Régent.

Mais également...

 

Cliquer sur la photo pour mieux lire.

 

 Découvrons à présent l'intérieur où quelques escaliers nous attendent,
mais l'endroit est néanmoins parcourus de passages autrefois "secrets"
qui permettent une visite moins fatiguante.

 

 

Le Châtelet
Où vivaient la garnison du château et d'où l'on peut admirer
la Charpente en berceau brisé. Véritable chef-d'oeuvre des compagnons charpentiers de l'Orléanais, elle a été construite il y a six cents ans en chêne des forêts de Cerdon et d'Orléans.
Sa conception lui permet d'exercer une poussée quasi-verticale sur les murs,
annulant tout risque d'écrasement de ceux-ci.

Ci-dessous, la maquette du château.

 

 

Le chemin de ronde
Au sommet du donjon, à 15 m de haut, permettait aux gardes de surveiller les alentours jusqu’à près de 10 km à la ronde. En cas d’attaque on se défendait en lançant des pierres par les mâchicoulis et en tirant des flèches par les meurtrières. Il dessert les deux salles du niveau supérieur, servant de grenier et de lieux de vie pour les gardes.

 

 

La chambre du Roi
Au premier étage, il s’agissait sans doute de la chambre du seigneur au Moyen Age.
Elle a été transformée plus tard en chambre pour accueillir le souverain en déplacement,
usage courant dans les châteaux.

 

 

Le Bureau du régisseur
Première des quatre pièces aménagées totalement en 2007,
cette salle évoque le bureau qu’aurait pu occuper le régisseur au début du XXe siècle.
Le régisseur est la personne chargée de gérer les terres et les domaines du château.
Le mobilier date des XVIIIe-XIXe siècles.

 

 

La Chambre de Psyché
Les boiseries, peintures, dorures et parquet de cette pièce datent de 2007
mais évoquent le style d’un appartement du XVIIIe siècle.
Cette pièce était alors la chambre de la duchesse de Sully.
Les tapisseries, du début du XVIIe siècle, illustrent l’histoire mythologique de Psyché.
Les meubles, disposés autour du lit à la duchesse, datent du premier tiers du XVIIIe siècle.

 

 

L’antichambre
Avec ses nombreux sièges, est l’endroit où l’on patientait
avant d’être reçu dans la chambre par la châtelaine.
Elle est décorée d’une tapisserie du XVIIe siècle et d’un portrait du premier fils
de Maximilien de Béthune.
Au XVIIIe siècle, cette pièce était un boudoir à l’usage du duc de Sully.

 

 

Le Grand salon
C’est dans cet espace, organisé au XVIIe siècle en trois petites salles,
que se trouvait la chambre de Maximilien de Béthune.
L’ensemble a été transformé au XIXe siècle en salon pour recevoir les amis et invités de la famille. Cette salle comporte un plafond peint, un mobilier principalement du XVIIIe siècle et des tableaux évoquant le duc de Sully et Henri IV.

 

 

Le Petit salon
Cette pièce, autrefois une chambre, fut transformée au début du XXe siècle en petit salon.
On a reconstitué ici une chambre de femme du début du XIXe siècle.
Le mobilier aux fines marqueteries est d’époque Charles X. Les éléments de décoration évoquent Henri IV et son épouse Marie de Médicis.

 

 

La Salle à manger
Cette salle à manger au rez-de-chaussée date du XIXe siècle.
Elle comprend un plafond peint et une cheminée décorés de symboles relatifs au duc de Sully. C’est ici, dans ce qui était alors son cabinet de travail, que celui-ci a pu rédiger ses mémoires, "Les Oeconomies Royales", imprimés clandestinement au château en 1638.

 

 

Ici se termine la visite du château dont j'avais choisi 
les photos les plus intéressantes parmi d'autres...
J'espère ne pas vous avoir endormi avec mes explications ?