Soleil d'hiver

 

 

 

À moins de 3 heures de Bruxelles, la Tunisie
est l'une des destinations
qui fait la nique à l'hiver qui s'éternise...

 

 

Au pays du jasmin, maisons d'hôtes et hôtels de charme
rivalisent d'hospitalité afin de vous accueillir.

Le Club Sangho à Zarzis, véritable petit village
étale ses bungalows blancs
dans un jardin palmeraie au bord de la mer.

 

Ces quelques jours en février 2013 seront les derniers effectués
dans ce pays car il s'agit en fait de mon quatrième voyage
dans le plus petit pays du Maghreb.
Mais il est nécessaire avant d'éventuellement vous les montrer
que je vérifie la qualité des photos.
Toujours argentiques à l'époque. 

Zarzis (ou جرجيس en arabe) est une ville littorale
du sud-est de la Tunisie.
Reliée par un pont à la célèbre île de Djerba
bien plus connue des touristes donc plus bruyante...

Mon amie Véronique et moi, préférons la tranquillité et surtout la promiscuité 
du peuple berbère, encore riche d'authenticité.
Je vous présente Youssef et son neveu
avec lesquels, nous faisons une promenade en calèche.

 

Nous découvrons ainsi Tataouine (تطاوين en arabe),
autrefois appelée Foum Tataouine, ce qui signifie "Bouche des sources",
car nous sommes, en effet, dans une oasis qui fut un simple relais
sur la route des caravanes vers la Lybie et le Soudan.

Enclaves du passé, les ghorfas sortes de greniers voûtés
du Sud tunisien que l'on rencontre à divers endroits
sont en fait des greniers à blé, huile et dates.

Certains ayant été transformés en hôtels.
L'idée ne fait pas toujours l'unanimité, mais elle a le mérite de faire revivre les sites.

Les pistes reliant Tataouine aux oasis de la région
de Chenini offrent de jolis paysages d'un désert de pierres.

Et voici ci-dessous Chenini (شنني en arabe) qui
est un village troglodytique fortifié situé à
18 kilomètres de Tataouine.

Il est surmonté d'un ksar (une citadelle, ksour au pluriel),
juchée sur une butte à environ 500 mètres d'altitude.

Entre deux excursions, nous profitons également de l'infrastructure
de l'hôtel, soit à la piscine la journée (où l'on se s'attarde pas trop car l'eau est froide)
le soir au coin d'un feu, à table découvrant la cuisine locale
ou sur la piste de danse. 

  

 

Je termine doucement cet article tout d'abord avec l'un des sites les plus connus
du Sud du pays : Matmata (مطماطة en arabe).

Juste après l'indépendance de la Tunisie proclamée en 1956,
le gouvernement tunisien tente de déplacer les populations des montagnes
vers de nouvelles villes. Mais la majorité de la population
préfère garder son logis troglodyte à proximité
de leurs jardins perchés dans les montagnes.

 

Et enfin, la traditionnelle promenade en dromadaire
clôturera cette agréable petit semaine en Tunisie.
Après avoir, bien entendu, enfilé un vêtement adéquat...

C'est à Tozeur (توزر en arabe), la plus grande des cinq oasis de la région,
aux confins de l'Atlas et du désert du Sahara que ce trouve cette "porte du désert",
non loin de la frontière algérienne mais à 450 kms de Tunis.

C'est ici que nous attendent nos guides.

Et notre aventure dans le désert peut commencer.
Pour le plus grand plaisir de Véronique dont c'est la première expérience
sur cet herbivore appelé parfois "Le vaisseau du désert",
et dont la bosse à une légende tenace, n'est pas une réserve d'eau mais d'énergie.

Je sais ce que vous vous dites... et pourtant, non ! Ce ne fut pas moi qui interpréta le célèbre Thomas Edward Lawrence, plus connu sous le nom de Lawrence d'Arabie.

Lui, ne portant pas de lunettes (hi, hi, hi !!)

A bientôt !